LAUDATO SI’


Nous avons consacré deux jours, le 5 et 6 août pour parler de l’encyclique « Laudatsi’ » du pape François.
C’est un message qui est à la fois joyeux et dramatique :
Joyeux parce qu’il nous invite à la contemplation et la louange de la création.
Dramatique à cause des destructions causées par l’être humain.
Le premier jour, nous avons consacré à l’introduction pour saisir le message principal : il s’agissait de prendre conscience et d’identifier nos propres contributions à la destruction de la terre et à la souffrance des pauvres.
Après un travail en petit groupe, où nous avons partagé sur les manières concrètes dont nous participons à la sauvegarde et à la destruction de la terre et comment adopter un comportement responsable pour la sauvegarde de notre maison commune.
Dans la remontée en grand groupe, nous étions tous invités à prendre conscience et à nous mettre en face de la réalité de l’humanité qui souffre.
Invités à une écologie intégrale et à la conversion, au changement de mentalité nous sommes responsables de prendre soin non seulement de la nature mais aussi des uns des et des autres surtout des plus pauvres.
Nous sommes invités à avoir un regard d’amour et de louange pour croire en la capacité de l’être humain de changer.
Le deuxième jour, nous avons parcouru quelques défis et comportements dénoncés par l’encyclique dont :
– Le réchauffement de la terre
– Le relativisme pratique
– Les mythes de la modernité basés sur la mentalité utilitaire
– L’individualisme, l’égocentrisme
– La mauvaise utilisation du pouvoir
– L’esclavage par le marché…
Laudato Si’ ne nous montre pas que des défis, mais elle nous propose aussi des solutions telles que :
– La minimisation de l’émission du gaz à effet de serre
– La réconciliation avec soi, les autres, la création et avec Dieu
– Le style simple de vie
– Prendre soins des créatures au lieu de les exploiter de façon égoïste
– Trouver notre joie dans les actes qui sont amicales à l’écologie…
Après, nous avons vu que notre rôle en tant que personnes consacrées dans la réalisation des tâches que propose Laudato Si’ est surtout de vivre sincèrement notre vœux de pauvreté, nous épanouir en société et en Dieu et tout cela à l’aide d’une spiritualité qui est écologiquement responsable.
Nous avons conclu ce module avec ces trois questions que nous devrions d’abord traiter en petits groupes et plus tard dans notre réalité au quotidien :
– Quel monde voulons-nous laisser aux personnes qui viendront après nous ?
– Quel est le but de ma vie ici sur terre? Quel est le but de mes efforts ? De mon travail ?
– Quels besoins la terre nous demande de l’aider à subvenir ?
Nous avons terminé ce module par le crédo écologique :
• Je crois, que le Tout-Autre est créateur des univers dont l’infini peut être l’image de sa dimension.
• Je crois qu’il a “semé” la vie sur terre et, dans la lente maturation de la matière, qu’il a donné son esprit à une espèce, L’HUMAIN, lui conférant aussi l’achèvement de la création terrestre, évolution permanente vers une sublimation de l’esprit sur la matière. Ainsi nous sommes donc acteurs, chacun à notre place unique et irremplaçable, de la création en devenir.
• Je crois qu’il s’est incarné dans la condition humaine par Jésus le Christ, qu’il nous a signifié : “le Chemin, la Vérité, et la Vie” et donné sens à notre condition en s’immergeant dans la souffrance et en dépassant la mort corporelle et définitive.
• Je crois que notre “salut” réside essentiellement dans la manière dont nous aurons accepté et rempli notre rôle dans cette laborieuse évolution du “monde”.
• Par notre vécu, la création recule ou avance vers l’absolu qui nous est proposé, l’homme debout rejoignant en final le créateur dans l’AMOUR.
• S’investir, dans et pour la création, c’est croire, espérer à la transcendance de l’espèce humaine, c’est plus simplement avoir compris que l’AMOUR est la réponse à toute nos interrogations, tous nos problèmes quotidiens.

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